Si l’humanité continue d’utiliser les ressources naturelles au rythme actuel, nous aurons besoin d’une deuxième planète pour subvenir à nos besoins d’ici 2030, et de l’équivalent de 2,8 planètes d’ici 2050, rapporte Fast Company. Lire la suite l’article
C’est la conclusion tirée par le Rapport de la planète vivante, le document édité tous les deux ans par le World Wildlife Fund et qui évalue notre empreinte écologique. Celle-ci est définie en mesurant la surface de terre et d’eau biologiquement productives requises pour fournir nos ressources renouvelables, en incluant l’espace qu’il faut pour que les infrastructures et la végétation absorbent le dioxyde de carbone rejeté. Et d’après le WWF, notre empreinte a doublé de taille depuis 1966, dépassant de 50% les capacités de la planète en 2007.
Autrement dit, nous utilisons des ressources comme l’eau ou les forêts plus vite qu’elles se régénèrent. Les océans commencent à s’acidifier, incapables d’absorber les taux de dioxyde rejetés par la planète. Sur 8.000 populations animales de différentes espèces dans le monde, WWF a trouvé une diminution moyenne de 30% de la population entre 1970 et 2007. Les pays riches ont «seulement» connu une perte de biodiversité de 5% entre 1970 et 2007, contre 25% pour les pays moyennement riches, et 58% pour les pays pauvres. Les gens les plus affectés par la dégradation de leurs ressources naturelles sont donc les gens qui se reposent le plus sur celles-ci, note le Time.