Ours dans les Pyrénées : le ‘lâcher de la honte’ ?

Les 5 bonnes raisons pour ne pas lâcher d’ours


1. L’argent public jeté en l’air. C’est un grief non négligeable à une période de cris où, dans les vallées, et ailleurs, on ferme des services publics, des gendarmeries, des écoles… Où il existe le chômage et de nombreuses difficultés pour les ménages… il est difficile d’accepter que l’on dépense des sommes colossales pour implanter des animaux sauvages sur des territoires où ils ne sont pas bienvenus. « Il y a mieux à faire pour les Pyrénées »

2. Sanctuarisation des Pyrénées. « Nous ne voulons pas l’ensauvagement de nos montagnes. Nous ne voulons pas être des indiens que l’on vient visiter dans une réserve ». Voilà ce que refusent les opposants à l’introduction d’ours. Ils ne veulent pas que, en raison de la présence de l’ours, les Pyrénées ne deviennent un territoire avec des interdictions contraignantes pour y vivre. Ils veulent des vallées accueillantes et libres pour tous.

3. La volonté des populations locales est manifestement contre les introductions. Un sondage de l’IFOP commandé par le Ministère le montre. Les délibérations de la majorité des communes du Béarn le confirme. Aucune n’a d’ailleurs délibéré en faveur d’une introduction. « il n’existe donc aucune volonté locale et aucune acceptation sociale ».

4. Les obligations internationales n’existent pas. Selon l’ADDIP, « l’article 11 de la convention de Berne et l’article 22a de la directive habitats n’imposent rien ». Il s’agit de « recommandation ». Philippe Lacube précise : « que ceux qui veulent des ours dans les Pyrénées nous donnent des références précises sur les obligations internationales »… Pour l’Europe, il s’agit d’étudier « l’opportunité de réintroduire des espèces… //…. à condition qu’il soit établi par une enquête, tenant également compte des expériences des autres états membres ou d’autres parties concernées, qu’une telle réintroduction contribue de manière efficace à rétablir ces espèces dans un état de conservation favorable et n’ait lieu qu’après consultation appropriée du public concerné ». Le public concerné a bien été consulté mais, à l’évidence, son avis n’est pas pris en compte.

5. L’ours des Pyrénées est mort et l’espèce n’est pas en danger au niveau mondial et européen. Mieux, « il est en expansion et il est même chassé dans certains pays comme la Slovénie ».

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