Comme il fallait s’y attendre depuis une dizaine de jours dans les milieux agricoles, la grande fête prévue le 7 juillet à Termignon pour les 50 ans du parc national de la Vanoise n’aura pas lieu. Son président Alain Marnézy l’a officiellement annoncé.
Il faut rappeler que sur les 28 commune de la zone potentielle d’adhésion, seuleemnt 4 ont accepté de signer la Charte. Les 24 autres ont refusé. Le loup n’est pas le seul responsable de cette situation. Les excès de protection rendant la vie de plus en plus difficile aux habitants des vallées est également à prendre en compte. Le constat général est que lorsqu’on prend l’avis des personnes directement concernées le ras le bol de l’écologie profonde s’exprime au point même de ne plus accepter les compensations financières. Nous retrouvons une situation analogue dans le Béarn (Pyrénées-Atlantiques) où on parle ouvertement de spoliation des territoires.
C’est l’avenir et la notion même de Parc National qui est remis en cause. Les pétitions des ONG non domiciliées sur les territoires de montagne n’y feront rien. C’est la vie d’un état de fait qui s’exprime.