Polémique pour des clous dans la voie Bonatti

L’idée de planter des clous tout au long de la voie Bonatti-Ghigo au Grand Capucin a rallumé la querelle entre deux façons de concevoir l’alpinisme.
D’un côté, il y a les conservateurs, qui rien qu’à penser à l’idée sont saisis d’horreur et considèrent que les “spits” plantés sur les étapes de la voie Bonatti sont une hérésie. Et de l’autre, il y a les progressistes considérant les clous plantés avec une perceuse et un marteau comme des sécurités dont on ne peut se passer sur les voies très fréquentées telle que cette grande classique.

Un travail commencé à l’automne
Le guide Francesco Civra Dano, qui a participé au travail d’arrangement de la voie, vient de déclarer à “La Stampa” que quelques journées de travail sont encore nécessaires pour ce projet mené depuis septembre dernier.
« Les spits, a-t-il affirmé, ont été installés seulement sur les haltes et avec notre argent. Ces clous ne facilitent pas la progression, mais ils améliorent la sécurité dans une voie très fréquentée et où parfois se créent des queues entre les différentes cordées. Prendre des risques est absurde quand on peut les éviter ».
Guido Azzalea, président de la société des guides valdôtains n’est pourtant pas du même avis.
« Les arrêts qu’il y avait sur la voie Bonatti allaient bien et il est inutile d’ajouter des clous. Il est logique de le faire le long des voies où grimpent plusieurs alpinistes, mais ce n’est pas le cas de cette voie ».

Lire l’article

Laisser un commentaire

un × 1 =