145 bêtes ont ainsi été reconnues « imputables » à l’ours, soit une part infime de la mortalité domestique en estive, estimée entre 20 000 et 30 000 animaux par été.
Des commissions départementales doivent encore se réunir pour statuer sur quelques dossiers. Certains seront sans doute indemnisés « au bénéfice du doute », sans que la responsabilité de l’ours ne puisse être formellement mise en cause.
Voilà plusieurs années que les dégâts d’ours baissent ou stagnent dans les Pyrénées.
Si l’on considère l’augmentation constante du nombre d’ours depuis 1996 (quatre oursons repérés en 2010), on peut donc constater une diminution du nombre de dégâts par ours présent dans les Pyrénées.
Les raisons en sont sans aucun doute la bonne adaptation des ours et la qualité biologique du massif pyrénéen, mais aussi l’augmentation et l’efficacité des mesures de protection des troupeaux (chiens de protection, regroupement nocturne …).