ommé directeur de cabinet du préfet en 2010, Benoît Huber a, dès son arrivée, porté un regard différent de celui de ces prédécesseurs sur la réglementation de l’accès au volcan. L’un d’entre eux, interrogé sur la raison du maintien de l’interdiction d’accès tout au long de l’éruption de juillet 2006, avait eu pour seul argument : « Je vous dis que c’est dangereux… Parce que c’est dangereux »… Peu après son arrivée, il n’hésite pas à enfiler ses chaussures de randonnée pour gravir le sommet du volcan et juger de ses yeux. Il écoute l’analyse des géologues, volcanologues, et secouristes qui l’accompagnent. Amateur de montagne, il a quinze années d’expérience préfectorale, dans les services de la protection civile et de la prévention des risques naturels, en Haute-Savoie notamment. Depuis, la réouverture de l’enclos a été plus rapide qu’auparavant lors de plusieurs éruptions voire, presque étonnamment, juste après des crises sismiques avortées.