En 1123, un certain Aymeri Picaud, moine originaire du Poitou, rédige son Guide du Pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle et pour la première fois, se dessinent quatre grandes routes de Saint-Jacques traversant la France. Mais qu’on ne s’y trompe pas, les innombrables pieds-poudreux qui des siècles durant, sont partis en pèlerinage, prenaient la route depuis leur ferme, leur village, leur faubourg. C’est ainsi qu’une multitude de variantes et sentiers secondaires sont venus quadriller l’Hexagone.
Saint-Jacques de Compostelle – De Narbonne au col du Somport : La voie du Piémont pyrénéen