Ca y est, le premier tradannot a eu lieu. Que de chemin parcouru entre les premières ascensions, la guerre des spits, le premier topo photocopié jusqu’à maintenant où le site d’Annot est reconnu internationalement avec la cohabitation de ses styles. Ici on grimpe sur coinceurs mais aussi avec un crash-pad, on passe au pied des voies équipées où les prises ont été taillées et on y croise toujours autant de grimpeurs. Il est devenu courant de voir des dégaines côtoyer les camalots dans les sacs de grimpeurs, l’histoire continue…
Comme la loi de Murphy aurait pu le prévoir, l’évènement a été humide [un peu comme la première édition de l’annot à bloc de l’an dernier] mais on a quand même pu grimper beaucoup plus que prévu. Trois jours complets sur quatre, alors que le ciel a déchargé sa flotte le soir bien souvent. Les grimpeurs venant de loin ont un peu hésité à venir sauf ceux qui sont restés plus longtemps que le rassemblement. On a quand même croisé des italiens, des slovaques, des tchèques, des hollandais, des suisses, des canadiens, des espagnols et même des français. Les grimpeurs locaux ont été nombreux à venir tester du matos ou profiter des initiations tandis que les étrangers testaient les secteurs restés secs. Plus d’une centaine de personne pour la seule journée de samedi.
Voila un montage d’images qui résume assez bien l’ambiance générale de l’événement
Photo Nicolas Baudier