»Un héros » : avec son roman autobiographique la fille de Maurice Herzog jette un pavé dans la mare.

A l’origine de ce brûlot à l’écriture finement ciselée (*), il y a le drame d’un frère. Cadre chez Areva, Félicité Herzog, 43 ans, tente de comprendre la tragédie de son aîné, Laurent qui a sombré dans la folie et dont elle n’a jamais fait le deuil. Un drame familial qu’elle explique par le mariage de raison raté entre sa mère, héritière émancipée de l’Empire Schneider et d’un milieu antisémite, et son père, ministre du général de Gaulle, aventurier obsédé par sa légende dont l’ombre va écraser le fils. L’auteur décrit un Maurice Herzog sans scrupule, infidèle, absent pour ses enfants et admirateur de Jean-Marie Le Pen. Et remet en cause, par ses doutes, le dénouement de l’ascension du premier 8000.

Entretien avec le Dauphiné Libéré

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