Suite à la multiplication des comportements inconscients, et aux coûts toujours plus élevés des secours, le gouvernement a décidé en ces temps de disette budgétaire de prendre le taureau par les cornes.
Plutôt que de rendre le secours payant, c’est une obligation d’assurance qui devrait désormais être exigé pour se rendre en montagne.
Premier massif concerné, le Mont-Blanc, qui de part la quantité de remontées mécaniques facilitant l’accès à la haute montagne permettra un un contrôle facile des pratiquants.
C’est ainsi qu’a compter du premier juillet 2012 (si le projet est validé par le conseil constitutionnel car il reste des doutes liés à la constitutionalité d’un projet pouvant limiter la libre circulation des citoyens sur le territoire national), il vous sera demander pour quitter les infrastructures de l’Aiguille du Midi, du Montenvers, du train du Mont Blanc ou encore ges Grands Montets, de présenter une licence fédérale FFCAM ou FFME.
Dans le cas contraire, il sera possible d’acheter immédiatement ladite licence grâce à un terminal mis a disposition des controleurs, et cela pour une durée allant de 1 jours a une licence annuelle.
L’Etat se garantit ainsi que le pratiquant dispose d’une assurance et fait partie d’un organisme de référence.
Une bonne nouvelle pour ces institutions qui devraient voir leur nombre de licenciés exploser (ce qui devrait permettre de baisser le coût de la part assurance de la licence) une moins bonne nouvelle pour la liberté de pratique.
Il restera toujours les Ecrins et les longues marches d’approche, bien qu’un projet de contrôle sur les routes du Pré de Mme Carle et de La Bérarde soit en cours de développement.
Plus d’infos sur le site du Conseil Constitutionnel et sur celui de l’Agence de Verification des Reseaux Itinérants et des Libertés