Quatre ans plus tard Nathan Paulin a réussit la traversée de la highline au dessus du verdon.
130 mètres de longueur, un gaz monstrueux !
Interview de Nathan :
Tu es originaire de quel coin ? Comment es-tu venu à la slackline ?
Je viens de Haute-Savoie (le Reposoir). Je suis venu à la slackline par hasard, un copain grimpeur m’a fait essayer, je suis devenu fan plus tard en débutant sur une sangle de camion.
Il y a-t-il des slackers qui t’ont influencés ?
Oui,l’équipe des skyliners qui sont pionniers de la highline en France. Et Etienne GUIGNER, c’est avec lui que j’ai fait mes premières highlines et longlines.
Que fais-tu dans la vie, et quel est ton passé ?
Aujourd’hui je suis “Slackliner professionel” mais seulement pour quelques temps.
J’ai suivi un cursus en IUT génie méca sur Annecy !
Avant la slack je faisais du trail. J’ai toujours aimé être en montagne plus ou moins seul.
Comment s’organise ton temps actuellement ?
Entre différents projets de slack, j’ai pris une année sabbatique pour pratiquer et voyager. J’ai en cours un projet de film avec des amis !
Quels sont tes spots privilégiés ?
Les Gorges du Verdon, bien sûr !!! Le spot majeur en France. Les calanques avant l’interdiction et un coup de coeur pour la falaise Bisotun en Iran qui reste un très bon souvenir.
Tu te contentes de pratiquer ou l’équipement de plaît aussi ?
J’adore toute la partie recherche de lignes et installation qui me permet de visiter de magnifiques sites. Marcher sur la ligne reste quand même le plus beau !
Qu’est-ce qui t’intéresse dans cette vie de slackliner ?
L’opportunité de découvrir de nouveaux endroits et de rencontrer de nouvelles personnes autour d’une activité que j’aime.
Quels sont tes projets ?
Les projets pour l’année sont d’essayer de battre les derniers records mais en restant dans un bon esprit que ce soit en waterline, highline et longline (même si celui-ci, je l’ai déjà) 😉
Que penses-tu de l’explosion des records de l’année 2014 ?
Je pense que l’on avance dans ce sport qui est tout nouveau et que ce que les “pionniers” pensaient impossible devient réalisable. Notamment grâce à la réduction des tensions sur les grandes distances. On marche des lignes de plus en plus détendues.
Tu pratiques d’autres activités ?
Principalement le ski de randonnée en hiver, sinon, je consacre mon temps à la slackline.
Un dernier mot ?
Je souhaite remercier Slack.fr qui m’aident à réaliser mes projets ainsi que tous ceux qui oeuvrent à développer le slackline.