Le monde de l’éducation semble traverser une période de turbulences, avec des enseignants qui n’hésitent plus à dénoncer des comportements de plus en plus préoccupants chez leurs élèves. La génération Alpha, née entre 2010 et 2024, semble avoir pris une direction qui déstabilise de nombreux professeurs, qui peinent à trouver des solutions face à l’attitude de certains d’entre eux.
Les professeurs face à des élèves de plus en plus défiants
Les enseignants se retrouvent aujourd’hui face à une situation où le respect de l’autorité semble s’effondrer. Teresa Kaye Newman, une professeure américaine, a récemment partagé sur TikTok son désarroi face à la situation qu’elle rencontre tous les jours dans sa classe. Selon elle, les élèves de la génération Alpha, comme d’autres de leurs pairs, semblent manifester un comportement de plus en plus irrespectueux. Elle déplore que les critiques qu’elle reçoit sur son propre témoignage, qui évoque les problèmes de comportement, lui soient souvent retournées comme si elle était responsable du malaise. Elle insiste sur un point crucial : ce n’est pas la faute des enfants, mais plutôt celle des parents qui, selon elle, ne prennent pas suffisamment leurs responsabilités.

L’enseignante explique qu’il n’est pas rare de se retrouver face à des élèves qui refusent d’obéir, qui manquent de respect et de discipline. Selon Teresa, de nombreux commentaires de ses collègues confirment ce ressenti : « Ils n’ont pas de limites. Vous leur demandez de s’asseoir, et ils vous répondent : “Non, vous n’êtes pas ma mère” », partage l’enseignante, exaspérée.
Les parents envahisseurs : un phénomène grandissant
Ce témoignage n’est pas isolé. En France, mais aussi dans de nombreux autres pays, les enseignants sont de plus en plus confrontés à des « parents envahisseurs ». Ce phénomène, en constante augmentation, touche principalement les parents qui, selon certains observateurs, viennent « protéger » leurs enfants même lorsque ces derniers sont en faute. L’intervention des parents dans la gestion des conflits scolaires et des comportements de leurs enfants peut aller jusqu’à prendre systématiquement la défense de l’enfant, même lorsque celui-ci est en tort.
Le manque de soutien des parents vis-à-vis des enseignants déstabilise les efforts éducatifs et compromet la capacité des professeurs à maintenir un climat serein dans leurs classes. Ces « parents envahisseurs » s’impliquent souvent de manière excessive, envoyant des mails incessants ou réclamant des explications à la direction dès qu’une sanction est prise. Ce comportement est décrit par la journaliste Isabelle Maher comme celui de parents qui ne doutent jamais de leur jugement et qui imposent leur vision sans écouter celle des éducateurs.
Ce phénomène, également appelé la « méthode de l’enfant roi », remettent en question l’autorité des enseignants et leurs méthodes de discipline, créant un environnement d’enseignement de plus en plus difficile à gérer.
Une génération Alpha en crise ?
La situation soulève une question importante : quel est l’avenir de l’éducation face à une génération qui semble grandir dans un environnement de plus en plus permissif ? Si les enseignants et les chercheurs s’accordent à dire qu’un bon équilibre entre fermeté et bienveillance est crucial, il semble que ce dernier se perde peu à peu, rendant difficile l’application de règles qui ont fait leurs preuves dans les générations précédentes.

Ce phénomène pourrait avoir des conséquences graves sur la société de demain, où le respect des autres et l’autodiscipline risquent de devenir des valeurs en perte de vitesse. Les professeurs, souvent témoins de cette détérioration de l’autorité en classe, se battent pour maintenir une discipline constructive, mais sans un véritable soutien des parents, il semble difficile de changer cette dynamique.
En conclusion, ce problème soulève des interrogations profondes : la génération Alpha est-elle condamnée à évoluer dans un environnement où les valeurs de respect et d’autorité sont remises en question ? L’attitude des parents et le rôle qu’ils jouent dans l’éducation de leurs enfants sont des éléments clés pour redresser la barre. Le dialogue entre éducateurs, parents et élèves pourrait être la clé pour remettre de l’ordre et faire en sorte que le respect et la responsabilité redeviennent des valeurs fondamentales dans nos écoles.
J’ai 56 ans et bien en que la majorité des plus jeunes ont le respect de l’âge certains avec lesquels j’ai un échange verbal dans un commerce vont me parler comme si j’étais leur copine et avec un ton et un vocabulaire pas très sympa.
Genre « vas y, fais ta life » pour acquiescer à une demande (jnai une carte à mobilité réduite qui me donne la priorité dans une queue).
C’est plus les mecs que les filles.
Même les inconnus adultes, ça a vraiment évolué et pas dans le bon sens.
Exiger auprès des citoyens d avoir un diplôme de compétence parentale avant d avoir un enfant.
Obliger le citoyen a rafraîchir ses compétences a chaque projet d’enfantement.
Punir les mauvais parents avec des amendes, voire des interdictions de fréquenter des lieux publics telles des écoles ou d autres lieux du savoir.
Procéder a des stérilisations sélectives en cas d inaptitude parentale incurable.
Bonjour, en effet les enfants d’une quinzaine d’années sont mal élevés. Ne respectent pas l’adulte. Ceux qui ont engendré le monstre le verra grossir, grossir jusqu’à les détruire.
Ceux là qui ont quinze ans aujourd’hui auront dans vingt ans à subir les conséquences.
Les mêmes causes entraînent les mêmes conséquences et parfois pires. Ils seront battus à leur propre jeux ( au sens littéral comme au sens figuré)
Oui on devrait commencer par te castré , sexuellement mais aussi les mains et le langue , vous rendez-vous compte de vos propos ? Et il serait temps que le respect ce fasses dans les 2 sens , pourquoi les plus jeunes ne sontt pas respecter ? Pourquoi que les anciens ? Et pourtant j’ai 46ans mais je n’est jamais compris cette demande de respect unilatéral.
Oui on devrait commencer par te castrer , sexuellement mais aussi les mains et la langue , Vous rendez-vous compte de vos propos ? Et il serait temps que le respect ce fasses dans les 2 sens , pourquoi les plus jeunes ne sont pas respecter ? Pourquoi que les anciens ? Et pourtant j’ai 45 ans mais je n’est jamais compris cette demande de respect unilatéral.
D’un autre côté, la génération des profs actuels est aussi, je pense, un génération différente de celle que j’ai connu:
Profs souvenirs absents (qui reprochent aux élèves que le cours n’avance pas assez vite « avec eux »…), arrivées tardives fréquentes sans prononcer d’excuse (mais reprochent aux élèves la moindre minute de retard), si vous n’avez pas compris tant pis…
Du coup, je peux remarquer que le respect envers ces profs est moindre de la part des enfants, et même des « studieux », ce que je comprends tout à fait.
Quand je compare à la génération de profs pré-2000, le fossé est énorme.
J’entends et suis conscient qu’il y a aussi des soucis d’éducation au niveau des élèves, mais…pas que
Malheureusement pour vous on a déjà stoppé et éliminé Adolphe.
Et sinon, vous avez pensé à consulté pour traiter votre psychopathologie … ?
Le plus beau métier du monde: éducateur, s’inscrit dans l’air du temps de moins en moins respirable. Sans l’implication de chacun il n’y a pas de conscience collective. L’assistanat en tout conduit à l’irresponsabilité: c’est toujours la faute des autres. Une seule réponse: Agir et faire ce qui est bien pour soi, pour les autres et pour le monde. Ensemble tout est possible pour changer l’air du temps MAIS il faut réunir toutes ces belles volontés pour retrouver la valeur des choses là où souvent on n’en connait que le prix. Reconstruire un monde qui ne tourne pas très rond où le mot passe avant le faire. Les savoirs être et faire doivent compléter le savoir.
Oui et ressortir les chambre à gaz ,non? Sur cet article on ne met en avant qu’une vision. Dans 99% des cas la difficulté de transmettre des valeurs à l’enfant sont dus au impact du phénomène de groupe sur l’enfant. Impact d’autant plus grand depuis que les réseaux sociaux ont été mis en place. La principale question n’est plus si ce sont les parents ou les professeurs qui eduquent mais si ce sont les influenceur qui auto eduquent. Nous avons tous créé ça, c’est trop simple de dire que la faute n’est que des parents.
Choquant, je suis étonnée qu’il n y ait pas eu de réponses sanglantes…
Oui, l’autorité traditionnelle ne fait plus consensus dans nos sociétés. Les enfants peuvent-ils faire autrement que leurs parents ?
Et ce phénomène décrit dans cet article semble bien aujourd’hui irréversible.
Bien sûr on entend bien, ici et là, les discours appelant au retour des « bonnes vieilles méthodes »(punitions).
On constate également, à l’opposé, des appels à des méthodes « douces », compréhensives à l’opposé des usages traditionnels.
Et si une autre voie existait ?
Une méthode, à la fois exigeante et bienveillante, qui constitue une alternative référencée et adaptée à l’évolution économique et sociale actuelle ?
Résistance Non-Violente et Nouvelle Autorité ! Bonnes recherches !
*cf. Haïm OMER
D’accord à 100% avec tout ça.
La société tourne à la catastrophe. Même un viol entre enfants à l’école paraît normal aux parents : : à 9 ans il faut qu’ils se découvrent, c’est normal…..
Ça devient dramatique. Seuls les enseignants se rendent compte de cette d’échéance, mais personne ne les écoute…
Oh My God…
Je suis prêt à mettre ma main au feu que ce commentaire appartient à quelqu’un qui n’a pas d’enfants 😂. C’est pourtant simple, un enfant recherche les limites à ne pas franchir, avant les parents comme les enseignants avait la possibilité de recourir à la violence pour faire comprendre à l’enfant qu’il était allez trop loin, même s’il n’avait rien fait, maintenant ont interdit à qui que ce soit, parent inclus de gifler un enfant, donc l’enfant ne reconnaît plus les limites. Comme d’habitude, nous créons nous même nos débiles, mais ne vous inquiété pas, ça se corrige très vite, une bonne Avoine ça peut aussi être très positif.
Vous avez bâillonné les enfants , ils se rebiffent contre l’institution qui veut les formater , les dresser comme de brave petit toutou . Et le rôle des parents , bouc émissaire idéal , ils y sont passé dans la moulinette éducation nationale, grande fabrique de crétins . Par contre , cette même éducation nationale n’est pas à remettre en cause , elle est loin de tout soupçon .
Je constate aussi une chose . Vous expliquez que les résultats actuels ne permettent l’orientation choisie. Maintenant les gamins n’acceptent pas et vous disent que ‘si, ils vont y arriver.’ Voire même s’énervent en vous disant que vous n’avez pas le droit de dire cela. Donc ils ne bossent pas , ont des résultats très faibles ,et ils pensent qu’ils vont pouvoir choisir leur orientation sans problème. C’est dingue…
Et pour que les parents s’occupent correctement de leurs enfants ,il faut arrêter de financer par les allocations familiales, les enfants au dessus de 2 ou3 enfants par familles…
Vous voulez des enfants ,on vous aide jusque 3 et au delà c’est de votre responsabilité…
Les enfants cherchent des limites pour se construire et faire sortir lourd ressources. La responsabilité des parents avant tour, au-delà de donner de l’amour, est de préparer à la vie, avec ses hauts, ses bas, ses joies et ses frustrations, ses facilités et ses conquêtes.
Des parents en mal de repères dans une société où certaines valeurs sont mises de côté, car » ringardes », ont parfois du mal à gérer l’éducation et délèguent à l’école, aux autres, d’avoir le mauvais rôle.
On peut éduquer avec bienveillance, élever (vers le haut) avec exemplarité et cohérence, amour et fermeté. Les concepts de la discipline positive et bienveillante sont au service d’une famille sereine où chacun a son rôle et sa place. Pour cela il est urgent d’élever le niveau de conscience de tous. Et c’est une décision, des actions aussi personnels que collectifs.
Nous baignions au Coeur de la bassaisse intellectuel , Les siecles passes mais Les cerveaux reste obturer par le syndrome de la prostate surdimensioner
Pardon, mais j’ai élevé mes 4 enfants avec fermeté et douceur, et j’ai constaté tout au long de leur scolarité que les professeurs étaient unanimes : « Vos enfants sont bien élevés » et cela pour ceux qui étaient doués ou moins doués en classe…
Par contre, je connais et j’ai vu très souvent des personnes qui n’ont qu’un enfant et qui se trouvent débordés et incapables de faire face à cet enfant unique.
Combien m’ont déjà dit : « Mais comment tu fais avec 4, moi je n’y arrive pas avec le mien ? » et quand je leur explique qu’ils devraient mettre des limites à leur petit chéri… « Ah ! Mais tu comprends, si je lui dis non, il se met en colère… »
Le problème n’est pas le nombre d’enfants, mais bien un problème d’autorité de la part des parents. Les enfants ont besoin de limites !
Et non, autorité ne veut pas dire autoritarisme !
Si on montre à l’enfant les limites auxquelles il doit se tenir et que les adultes (et donc nous-mêmes parents) doivent aussi respecter des limites, si on est prêt, quand on fait des erreurs à les reconnaître, à demander pardon, alors l’enfant peut grandir en se sentant en sécurité, et en acceptant une discipline juste, une autorité respectée et respectueuse.
Les enfants doivent savoir ou apprendre que l’enseignant a une place sacrée dans la société.
Les parents doivent apprendre à leurs enfants que l’enseignant a toujours raison.
S’il y a des problèmes avec l’enseignant.
Les parents doivent résoudre les problèmes sans attendre les élèves.
Quant au respect.
Nous devons forcer nos enfants à respecter leurs aînés.
En général, les plus âgés sont toujours plus raisonnables dans leurs relations avec les plus jeunes.
Adaptée oui mais seulement si on s’en donne les moyens, à savoir avec des petits effectifs autour de 12 élèves par classe, 15 grand maximum. On ne peut pas élever nos enfants de façon bienveillante (CNV, écoute, respect mutuel…) et les stocker ensuite dans des classes de 30 élèves voire plus qui ne peuvent ‘fonctionner’ qu’à base d’autoritarisme et de soumission à l’adulte.
Le respect n’est pas un dû, il se gagne. Si vous n’êtes pas respectable, pourquoi devrait on vous respecter ?
En plus, on vit dans un monde d’offensés perpétuels… Et contrarier quelqu’un est interdit… Pas l’endroit de critiquer, pas le droit de contredire et surtout, pas le droit de noter… Parce que les gens sont offensés…
Il faut mettre un stage militaire obligatoire tous les ans dès 5 ans… Les scouts, colonies de vacances encadrées, y compris pour la lecture et l’écriture… quand je vois des jeunes ingénieurs qui ne savent ni lire ni écrire, littéralement. Pour ramener la prochaine génération dans les clous. Les parents sont foutus, on ne peut qu’essayer de sauver leurs enfants.
Méthode exigeante et bienveillante ? L’armée ?
Ils sont exigeants et bienveillants (ils n’aiment pas perdre les recrues, donc ils les traitent correctement, pas de sévices corporels…). Et j’ai fait 16 mois de service militaire.
Oui, ils seront tous médecins ou avocats ou influenceurs… Dans leurs rêves…
Je dirais jusqu’à 4. Mais les allocs dépendent des notes à l’école…
0/20, 0€ allocs.
Là, vous verrez, des parents qui n’ont que faire de l’éducation de leurs enfants, seraient, tout d’un coup, très intéressés par leurs résultats. Et pour toucher les allocs, ils n’hésiteront pas à faire preuve de sévérité.
J’ai trois filles. Elles parlent toutes trois langues (dont une exotique , russe, japonais…) et ont étudié dans le public (école primaire à Asnières sur Seine 4 routes, 3 européens dans chaque classe) puis Levallois puis Neuilly. Et la dernière vient d’entrer à la Sorbonne à 18 ans. Les deux autres ont eu une dérogation pour entrer à la fac à 17 an.
Le problème ne vient donc pas spécialement de l’école publique, mais surtout des parents. Et ceux issus de l’immigration ne sont pas spécialement les pires.
Tout ce que je vois ce sont des profs qui ont oublié à quel point leur génération était déjà difficile enfants ! Des adultes qui ont oublié que bcp d’adultes se plaignaient autant d’eux. L’humain a la mémoire courte ! Mais la mémoire ça se travaille !
Rappelez-vous comment vous faisiez galèrer vos profs, puis trouvez vos solutions à partir de vos souvenirs plutôt que de vous plaindre. Les élèves sont là pour apprendre. C’est à vous de leur apprendre à vous respecter. Le respect ne se doit pas, il se mérite.
Je suis enseignant. Je ne me suis jamais fait manquer de respect par un élève, ou bien rarement qqs uns essaient, je les recadre publiquement, ils s’en souviennent et ne réessaient plus. Tous me respectent et m’estiment.
Si vous n’avez pas la capacité d’éduquer, ne faites pas ce travail. Formez-vous a l’autorité.
L’éducation positive, je crois que c’est comme cela qui l’appelait. J’ai eu mes enfants en 2007 et 2009. Ça commençait à faire son chemin, mais il ne faut pas être bien intelligent de respecter cela à la lettre. C’était facilement prévisible que ça ne fonctionnerait pas. Il n’y a aucune conséquence aux mauvaises actions de l’enfant. C’est sûr que les enfants deviendraient incontrôlable. Il n’est pas nécessaire de les frapper mais avoir une punition. Moi j’aime bien ma méthode du 1-2-3. Je les mettais assis dans un coin ou je leur retirais un privilège. Bref, je n’ai jamais eu de problème avec les miens.