Depuis plus de 30 ans nous avons tout entendu et tout lu en matière d’ours des Pyrénées puis d’ours dans les Pyrénées d’origine slovène. Le problème est que, téléguidée par des organisations politico-militantes et non pas des scientifiques dignes de ce nom, la problématique de l’ours et sa connaissance ont toujours été basées sur des mensonges et des manipulations. Une fois encore, la vérité nous vient directement du massif Cantabrique, en Espagne, qui nous apprend qu’il faut entre 500 et 2000 ours pour qu’une population soit viable. Rien à voir avec les 50 annoncés. Et alors qu’il y a déjà des problèmes avec une vingtaine….
Bruno Besche Commenge a compilé un certain nombre d’informations qui nous éclairent d’une manière réaliste sur l’avenir plus que probable, et depuis longtemps annoncé, de la population d’ours déplacés actuellement dans les Pyrénées. Ci-dessous un extrait du dossier.
Paysage des Monts Cantabrique dans les Asruries en Espagne
où se trouvent loups et ours (Ph. B. Nesche Commenge)
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En novembre 2005, le même quotidien avait déjà publié un entretien avec Javier Naves où il indiquait :
« Il existe un consensus scientifique pour lequel la viabilité suppose des centaines d’ours sur des milliers de km2. Aucun de ces chiffres ne se rencontre aujourd’hui alors que ce sont eux qui permettraient cette viabilité.
Nous avons toujours défendu l’idée d’arriver à une population naturellement viable, capable de survivre par elle-même, pas ses propres moyens. /…/ Mais aujourd’hui je commence à douter que ce soit possible: je ne sais pas si nous avons l’espace suffisant pour 4 ou 500 ours, où allons nous les mettre ? Au mieux, nous nous trouvons dans la situation d’avoir une population toujours sous assistance médicale pour respirer, s’alimenter et se reproduire en interchangeant les mâles. »
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Ana Domínguez, du département de génétique de l’Université d’Oviedo, qui a dirigé l’étude pour la partie relevant de cette science, « indique que le nombre d’ours détecté (entre 195 et 200) rend la population viable à court terme mais pas à moyen ni long terme. Pour que disparaisse le risque d’extinction il faudrait arriver à 500 reproducteurs. Les chercheurs ont calculé que dans une population d’ours un quart seulement des bêtes est en état de procréer. La population des ours cantabrique serait donc sauvée lorsque qu’elle atteindrait au moins les 2000 individus. »
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Ours DES Asturies, ours Dinaric-Pindos DANS les Pyrénées, il y a dans cette différence toute celle entre un programme qui a du sens et justifie le SAMU permanent, et un autre qui, comme viennent de le déclarer les représentants de la Vallée de Roncal au parlement de Navarre n’est là que pour « masquer d’autres carences, en oubliant les vrais problèmes environnementaux », « un conte de fées », « une politique environnementale alibi », que certains gouvernements approuvent « pour l’argent qu’ils fournissent à l’administration, mais combien de cet argent finalement profite à la vallée ? »