Dans le cadre de la « promotion » de la COP 21 allant jusqu’à aller chercher de la glace au Groenland, les montagnes viennent « au cœur » d’une soirée spéciale de France 2 ‘Les Sentinelles du Climat’, mardi 24 novembre à 20h50.
En première partie, à 20h50, ‘Le Signal’ un documentaire inédit de 90 minutes avec la participation, pour les séquences tournées en montagne, de : Sebastien Vincendet, éleveur producteur de Beaufort à Bessans dans le Parc de la Vanoise, membre du réseau Alpage Sentinelle et Frédi Meignan, gardien du refuge du Promontoire à 3100m en Oisans dans le Parc National des Ecrins et président de Mountain Wilderness.
‘Nous essayons de montrer que le réchauffement climatique, s’il n’est pas considéré comme un événement climatique mais comme une nouvelle donne pour notre pays, notre société, va nous imposer de revoir nos modèles.
‘Pour nous et nos enfants, le monde qui se trame en ce moment nous offre un bon moyen de repenser notre manière de vivre ‘
Une émission à regarder mais il semble bien qu’une fois encore on ne fasse que le constat d’un phénomène sans en rechercher les vraies causes afin de mieux s’y attaquer, en se satisfaisant de slogans militants qui ne font que favoriser le développement de la financiarisation de la nature à partir des marchés du carbone et de la compensation écologique c’est-à-dire les droits de pollution et de destruction sur le dos des populations montagnardes.
Frédi Meignan nous annonce « qu’au-delà du constat et de l’alarme, des témoignages, des pistes pour reconstruire ensemble une harmonie hommes/nature probablement essentielle pour notre avenir commun… « C’est ce qui se fait depuis des millénaires à travers, notamment, le pastoralisme que d’autres veulent détruire.
Le président de Mountain Wilderness France précise également : « Avec toute la fragilité et la fabuleuse richesse du milieu montagnard portées par de superbes images, et partagées avec des millions de téléspectateurs ! » Encore une vision sentimentaliste peu réaliste d’une montagne préservée depuis des millénaires jusqu’à maintenant grâce à l’homme et ses bêtes.
Louis Dollo