Alpes du Sud : des radars pour anticiper les risques liés aux précipitations

Des radars pour anticiper les risques liés aux précipitations. Vendredi, le troisième radar du projet RHYTMME, pour Risques Hydrométéorologiques en territoires de Montagnes et Méditerranéens a été inauguré à Vars. Un projet mené par IRSTEA, l’Institut national de Recherche en sciences et technologie pour l’environnement et l’agriculture et Météo France.

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Un radar nouvelle génération a été installé à Vars

Des avertissements sous forme de code couleur peuvent être fournis à destination des expérimentateurs. A Vars, du fait de la spécificité du territoire, le relief notamment, c’est un radar de nouvelle génération, dit « radar en bande X » qui est utilisé. Frédéric Atger, est ingénieur à Météo France, en charge du pilotage du projet RHYTMME, « en montagne on est obligé de mettre de nombreux radars car le radar a une portée limitée. Donc pourquoi ne pas explorer cette technologie en bande X c’est-à-dire à petites longueurs d’ondes. Cela permet de faire des petits radars qui prennent peu de place, facile à installer. »

Dans le cadre du projet RHYTMME, deux autres radars ont été installés dans les Alpes du Sud, en 2011 sur la commune de la Mûre-Argens et en 2012 sur la commune de Théus. Le projet RHYTMME a été co-financé par l’Union Européenne, la Région PACA et le ministère de l’Ecologie.

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Les montagnes de Paca sous surveillance

Perchés sur les sommets, ils décortiquent en temps réel les précipitations qui s’abattent sur les versants et alertent en cas de danger: des radars hydrométéorologiques nouvelle génération permettent d’anticiper les dégâts potentiels des pluies torrentielles en montagne.

Plus compacts et dotés d’une portée d’onde raccourcie pour épouser les profils accidentés, ces outils faciles à installer sur les reliefs escarpés sont testés depuis 2010 en trois points culminants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Leur système de calcul se base sur l’analyse instantanée du cumul des précipitations en un lieu ou une zone. Il offre la possibilité aux acteurs de la montagne de disposer d’un faisceau de données éclairant sur l’imminence de phénomènes naturels liés à la pluie: mouvements de terrains, crues soudaines ou encore ‘laves torrentielles’ (l’écoulement violent d’un mélange d’eau, de boues et de rochers).

‘C’est un outil d’anticipation en tête d’une chaîne de décision. Il va qualifier la +gravité+ de la pluie, à savoir son abondance sur un point donné, et prévenir les risques’, précise Frédéric Atger, pilote du projet ‘Rhytmmes’ – Risques hydrométéorologiques en territoires de montagne et méditerranéens – chez Météo France.

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Photo : Radar @MeteoFrance

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