A force de chercher les coins les plus sauvages de la planète pour skier on finit par trouver des perles. Des perles belles comme des pierres précieuses. Celles qui ne sont pas forcément taillées sur mesure, entourées de papier dorée. Non celles qui sont brutes, toutes biscornues mais qui au premier cout d’oeil interpelle. Celle qui font que l’oeil reste rivé dessus. On ne peut s’en détacher.
Le Kirghistan est une perle. Un perle aux facette infinies. Le pays est entièrement recouvert de montagnes. Théatre de grande expédition pour leur engagement les vallées ou l’on peut grimper se situent autant dans le nord que dans le sud mais aussi à l’est et à l’ouest. Ici tout est montagne. Alors on peut skier partout. En sortant de l’avion à 3h40 du matin je me demande ce qui me motive encore pour aller me mettre dans des plans comme çà. Je n’ai que très peu d’infos, j’ai horriblement envie de dormir et en plus pour combler le tous j’ai mal a la gorge et je grelotte de fièvre. Je me cale au fond du vieux minibus en me disant ‘fais le dos rond’, ‘on verra bien quand le jour se lèvera’.’Il sera assez temps de s’exciter à ce moment là’. 4 heure plus tard, nous passons un col à 3200m. Je ne grelotte plus, je transpire à grosse goutte. Pu..ain çà me saoule cette fièvre. J’ouvre péniblement un oeil pour découvrir des montagnes immenses à perte de vue. Ou lala c’est beau !!!
