Les vias ferratas sont nées lors de la première guerre mondiale. Elles consistaient en de simple sections câblées pour permettre aux troupes austro-hongroise d’un côté et italienne de l’autre, de franchir des passages escarpés sur un itinéraire exposé.
L’objectif était soit d’aller prendre des positions hautes vis-à-vis de l’ennemi, soit de faire déclencher des avalanches sur les colonnes adverses ce qui avait l’avantage de faire beaucoup de morts pour peu de munition.
Par la suite ces voies sont tombées en désuétudes avant d’être remis à la mode pour la randonnée.
Les français au début des années 90 les ont adaptés pour leur donner une autre dimension. Ils y ont intégré des sections verticales, voir déversantes. De simple randonnée, nous sommes passés à de véritables escalades, nécessitant de réelles capacités physiques.
La ligne de vie est désormais continue du début à la fin du parcours.
C’est ce genre de via Ferrata qui a été créé au début des années 90 à Freyssinnière ou aux Vigneaux près de Briançon.
C’est sur ce modèle là que la Via Ferrata de la Grande Fistoire à vu le jour en 1996.
Souvent construites par des offices de tourisme voir par des syndicats intercommunaux, les via Ferratas sont rarement payantes et de ce fait rarement rentables ; Il est en effet difficile de contrôler les accès ou de rémunérer un gardien permanent.
La rentabilité est souvent indirecte, en augmentant l’attrait touristique d’une destination.
Certaines voies sont pourtant payantes, soit gérées par des collectivités territoriales (Grande Fistoire par exemple), soit mises en concession (Vicdessos par exemple).
Via Ferrata : La nouvelle Génération
Les vias ferratas ont connu un très fort engouement dès le début et ce sont développées un peu partout dans le monde. Pourtant, après l’attrait des premiers temps, leur fréquentation a tendance à chuter.
Le public de proximité est peu enclin à refaire maintes fois le même circuit, le touriste habitué des lieux se trouve dans la même situation, et il faut donc attirer en permanence de nouveaux pratiquants, qui ne viendront généralement pas uniquement pour l’offre de via Ferrata.
Seule solution, rendre les via ferratas plus ludiques.
C’est donc vers une combinaison de parc aventure, de tyroliennes et de via ferrata que s’oriente les nouveaux parcours.
La via Ferrata de la Grande Fistoire a ainsi ajouté tout d’abord une passerelle géante (inaugurée en VTT par Eric Baronne) et qui apporte un côté encore plus aérien a une via qui l’était déjà beaucoup (ceux qui ont fait le passage déversant du Bombu sur la via sauront de quoi nous parlons)
Ce sont ensuite un ensemble de tyroliennes qui sont venues s’ajouter, permettant à la fois de rendre la marche de retour moins pénible sous le soleil de Provence, mais aussi d’apporter un côté ludique avec de la vitesse.
Chacun des apports sur le parcours s’est traduit par une hausse significative de la fréquentation.
Les vias ferratas des gorges de la Durance sont dans cette même logique d’évolution en apportant de très longues tyroliennes au-dessus des gorges
Les vias Ferratas : http://www.viaferrata-alpes.com