Le 9 janvier dernier, un éboulement au mont Granier (1 933 m), dans le massif de la Chartreuse, emportait plus 100 000 m³ de roches. Rebelote le 29 avril puis ce samedi 7 mai, où 30 000 m³ ont dévalé la montagne… Si l’érosion naturelle des Alpes explique en grande partie une telle instabilité, les chercheurs s’interrogent sur cette succession d’événements impossible à corréler à des circonstances météorologiques exceptionnelles. Explications de David Amitrano, chercheur à l’IS Terre-Université Grenoble-Alpes. Le 9 janvier 2016, le pilier nord-ouest du mont Granier s’éboulait, charriant avec lui plus de 100 000 m³ de roches. Le 7 mai, c’était au tour du versant est… Quelles en sont les causes ?
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