Alpinisme : un défi pour la respiration

Les recherches sur la privation d’oxygène en altitude montrent que le corps sait rapidement s’adapter. Jusqu’à un certain point…

Ne tentez pas l’ascension d’un haut sommet si vous êtes migraineux et champion de footing : vous risquez à coup sûr un oedème, pulmonaire ou cérébral, qui peut vous être fatal. Si, en plus, vous avez déjà ressenti les symptômes du mal aigu des montagnes (céphalée, nausée, insomnie, fatigue, vertige…), dormir plusieurs jours à plus de 3.500 mètres d’altitude tient de la roulette russe. Publié ces dernières semaines dans l’« American Journal of Respiratory and Critical Care Medecine », cet étonnant postulat clôt dix ans de travaux épidémiologiques sur une cohorte de plus de 5.000 amateurs de course d’altitude menés par le service du professeur Jean-Paul Richalet pour mesurer la sensibilité de leur organisme à l’hypoxie (manque d’oxygène).

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