Il aura fallu 4 mois au Parc National des Pyrénées pour répondre au tribunal de police pour une affaire de 2009. Il lui faut la journée pour répondre à la proposition d’un nouvel itinéraire des organisateurs. Crise d’autorité à la suite du jugement d’hier ou manifestation d’une réactivité modérée face à un événement inattendue ?
Hier, les équipes de traceurs ont constaté que l’itinéraire prévu au départ n’était pas praticable dans sa totalité. Des modifications doivent être apportées notamment dans sa partie à l’intérieur du Parc National. Le Président de l’organisation ayant été retenu hier soir à Tarbes pour un procès qui n’a pas eu lieu, ce n’est qu’après son retour à Gavarnie qu’une nouvelle proposition d’itinéraire a été soumise… après les « heures normales de travail ». Ce matin, les organisateurs ont reçu l’assurance d’une réponse dans la journée alors que le chef de secteur annonçait qu’il n’y avait pas de problème.
Il faut donc pratiquement une journée pour que les fonctionnaires du Parc National réfléchissent à l’opportunité de quelques itinéraires à ski sur un secteur à priori, du moins peut-on l’espérer, connu des gardes.
Quatre mois pour répondre à la justice. Une journée pour un itinéraire. C’est ce que nous pouvons appeler de l’efficacité administrative. Bon courage aux communes qui signeront la Charte !
En attendant, des bénévoles qui ont pris leur journée pour baliser sont dans l’attente. Que les compétiteurs et spectateurs se rassurent. Les parties hors Parc sont prêtes notamment pour les épreuves de sprint du samedi matin.
Les nouveaux itinéraires proposés passeront, comme les itinéraires de base, par le col du Lary. Dimanche matin, les 30 premiers au col du Lary se verront remettre un cadeau par l’organisation. Prévoir les crampons.