François Labande cite Yves Ballu dans « Traces écrites », récemment publié aux Editions Guérin. Un livre de mémoire – alpinisme, écriture, écologie- agrémentée, selon son éditeur d’un « vaste et profond travail de réflexion ». C’est précisément au détour d’une de ces profondes réflexions, que Yves est mis en cause.
De quoi s’agit-il ? De l’Annapurna, de Lucien Devies, et des « Carnets du vertige » de Louis Lachenal « avec des textes originaux inédits » publiés quarante ans plus tard. Jusque-là, rien de bien nouveau. « Puis vint le livre d’Yves Ballu consacré à Gaston Rébuffat », poursuit François Labande qui note « des faits avérés » concernant Lucien Devies : « son rôle dans l’organisation de l’expédition, l’épisode de la signature du « contrat d’obéissance au chef » et du renoncement à toute publication personnelle dans les cinq années suivant le retour ». Et qui déplore « l’étude de la personnalité de Devies ».