Il y a 6500 ans, aux débuts de l’Age de pierre, le taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère terrestre augmenta significativement. Ce phénomène fut attribué dans un premier temps à l’activité humaine naissante, notamment via le développement de l’agriculture et la déforestation qu’elle exerçait. Une étude menée par des chercheurs suisses du Département de Climat et d’Environnement de l’Institut de Physique et du Centre Oeschger pour la Recherche sur le Changement Climatique de l’Université de Berne conjointement avec des scientifiques allemands de l’Institut Alfred Wegener pour la Recherche Polaire et Maritime de Bremerhaven viennent d’infirmer cette hypothèse dans une étude publiée le 24 septembre 2009 par la revue britannique Nature.