1.500 euros d’amende, le retrait du permis de chasse et l’interdiction de le repasser pendant 3 ans : c’est la peine requise cet après-midi par le procureur à l’encontre du tueur présumé de la louve d’Esparron. Ludovic, 34 ans et militaire au 4ème RC, comparaît cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Gap pour destruction par arme à feu d’un animal non domestique-espèce protégée. Il est accusé d’avoir tiré par 2 fois sur un canidé à Esparron, le 7 décembre dernier, lors d’une battue de sanglier.
Selon les éléments avancés devant le tribunal, la distance entre la louve et lui était de 20 à
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Qui sont les parties civiles ?
Plusieurs associations de protection de la nature se sont porté parties civiles et réclameront demain des indemnisations au titre de leur préjudice, ce qui est leur droit dans la mesure où leur ancienneté (plus de cinq ans) et leur objet correspondent.
C’est un point qui hérisse particulièrement les éleveurs et les chasseurs, lesquels les accusent de se payer sur la bête en quelque sorte.
Photo : Manifestation de soutien au chasseur devant le tribunal de Gap