Guérin ressort « Les conquérants de l’inutile »

C’est un ouvrage de référence de la littérature de montagne ou plutôt en montagne, un chef-d’œuvre de l’alpinisme, un incontournable dans toute bibliothèque alpine, le livre d’une vie d’engagement. C’est par sa première réédition illustrée que la maison Guérin aux livres rouges avait commencé son aventure en 1995.

Vingt-deux ans plus tard, la maison chamoniarde, qui évolue désormais au sein des éditions Paulsen dont elle est le fer de lance, ressort ce jeudi 30 mars « Les conquérants de l’inutile » de Lionel de Terray, héros de l’Annapurna, du Makalu, du Fitz Roy et de grands secours, tombé au Gerbier en 1965. Une version agrémentée de deux cahiers photos et préfacée par Jean-Christophe Rufin, de l’Académie française.

Que dit l’auteur d’Immortelle randonnée et de Rouge Brésil (prix Goncourt) de ce grand classique et de son auteur grenoblois : « Lionel Terray ? Un grand écrivain. Voilà ce que l’Histoire devrait retenir. Les Conquérants de l’inutile est, avant tout, un texte d’une remarquable qualité, un récit picaresque et poétique, un exemple rare et presque inégalé de littérature de montagne. (…) Dès les premières pages des Conquérants, il exprime ce que la montagne représente à ses yeux : elle est l’instrument de sa révolte, le moyen d’une transgression, le matériau dont sa vie sera faite. C’est par la montagne qu’il devient lui-même et rompt avec son héritage familial ».

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