Changer de vie à 28 ans pour tout miser sur l’amour, c’est le pari (plutôt inattendu) de Summer Hawkins. Cette ancienne enseignante britannique a laissé tomber les salles de classe pour s’investir dans un rôle bien particulier : celui de « petite amie au foyer ». Une décision assumée, qui fait parler et interroge sur les nouveaux visages des relations de couple.
De prof à partenaire à temps plein
Il y a encore quelques années, Summer menait une vie bien rangée. Professeure dans une école primaire anglaise, elle partageait son temps entre élèves, corrections et réunions pédagogiques. Mais en 2021, tout bascule. Lors d’une soirée en boîte de nuit, elle croise la route de Biggs Chris, ancien candidat de l’émission « Love Island » et promoteur immobilier prospère.
Rapidement, leur relation prend un tournant inattendu. Biggs lui propose un rôle à plein temps : celui de prendre soin de leur foyer et de lui. « Ce n’est pas qu’un caprice, c’est notre équilibre », explique Summer. Depuis, elle a troqué les bulletins de notes contre les listes de courses et les petits déjeuners au lit.

Un quotidien réglé comme une horloge
La journée de Summer commence toujours avant celle de son compagnon : elle prépare la douche chaude, le chocolat du matin, puis le petit-déjeuner, en fonction de ses envies. « Il n’a qu’à demander », confie-t-elle. Elle s’occupe aussi des tâches ménagères, fait les courses, promène le chien, et passe du temps à la salle de sport. « J’ai le luxe de m’occuper de moi », admet-elle avec une sincérité désarmante.
Le soir venu, son partenaire la remercie souvent avec des fleurs, des douceurs ou même des peluches. « Il me dit que j’ai transformé la maison en foyer, et ça me touche vraiment. » Côté finances, Biggs lui donne une allocation mensuelle, et elle gère le budget comme un foyer classique.
Une vie qui fait débat
Si Summer semble s’épanouir dans ce rôle hors des sentiers battus, tout le monde ne partage pas son enthousiasme. Sa propre mère a comparé son mode de vie à celui d’une « épouse des années 50 », une remarque qui l’a fait sourire, mais pas vaciller. « On me juge souvent, mais je ne me sens ni soumise ni utilisée », assure-t-elle.

Pour Summer, la clé est dans la répartition des rôles : « Il s’occupe de ce que j’appelle les trucs virils – factures, essence, prêts – et moi, je prends soin de lui. » Elle revendique une relation équilibrée, fondée sur la reconnaissance mutuelle, même si elle avoue que ce mode de vie ne conviendrait pas à tout le monde.
Et après, quel avenir ?
Summer ne prévoit pas de retourner travailler dans l’immédiat. Elle rêve désormais de mariage et de maternité. Et si elle venait à avoir une fille ? « Je ne serais pas contre qu’elle fasse le même choix, tant qu’elle a un plan B. L’essentiel, c’est de ne jamais se retrouver piégée. »