À 40 ans, il réalise son rêve d’enfance et s’installe dans une cabane pour vivre en paix

Parfois, les rêves d’enfance peuvent prendre des formes inattendues, et il faut du courage pour les concrétiser. C’est exactement ce qu’a fait Jérémy Leclercq, un chef d’entreprise vendéen qui, à seulement 40 ans, a décidé de quitter la vie trépidante qu’il connaissait pour s’installer dans une cabane isolée au cœur de la nature. Un choix radical, certes, mais qui a une signification profonde pour cet homme qui a mis toute son énergie pour honorer une promesse qu’il s’était faite à ses 18 ans.

Honorer une vieille promesse

Dès son plus jeune âge, Jérémy savait qu’il voulait changer de vie. Travailler dur, économiser et se retirer tôt pour vivre selon ses propres règles étaient des idées qui le motivaient. À 13 ans, il entre dans le monde du travail, d’abord comme ouvrier dans l’entreprise familiale des Sables-d’Olonne. C’est là qu’il commence à poser les premières pierres de son futur.

A 40 ans il réalise son rêve d’enfance

Mais un accident survenu quelques années plus tard, lorsqu’il perd un doigt, sera un tournant dans sa vie. Ce drame, plus que physique, marque un déclic dans son esprit : il prend la ferme décision de prendre sa retraite le plus tôt possible, dès qu’il en aurait l’opportunité. À 18 ans, alors qu’il soufflait ses bougies, il s’est promis de tout mettre en œuvre pour quitter le monde du travail à 40 ans et vivre en paix, loin des contraintes quotidiennes.

Un parcours semé d’embûches

Bien sûr, le chemin pour réaliser ce rêve n’a pas été tout tracé. Après quelques années dans l’entreprise familiale, Jérémy décide de créer sa propre société en 2009. Mais comme beaucoup d’entrepreneurs, il rencontre des obstacles majeurs. La crise de 2012, puis une série de mauvais choix, entraînent la liquidation de son entreprise en 2014.

Il s’installe dans une cabane pour vivre en paix

Loin de se laisser abattre, Jérémy relance une nouvelle société, cette fois dans le domaine de l’isolation, baptisée “Isolation Sablaise”. Il travaille d’arrache-pied pour redresser la barre et, cette fois-ci, l’entreprise rencontre un succès. Mais la vie est pleine de surprises, et en 2020, la pandémie de Covid-19 frappe durement l’économie. Le coup de frein brutal à l’activité économique fait réfléchir Jérémy sur ses priorités de vie.

Un changement radical

C’est dans ce contexte difficile, où le monde semble s’arrêter, qu’il réalise que le moment est venu. Ses sacrifices ont porté leurs fruits, mais il est temps pour lui de tenir sa promesse. En 2021, il confie les rênes de sa société et prend enfin sa retraite à 40 ans, un choix qu’il n’a jamais regretté.

« J’ai toujours bossé à 300 %. En un an et demi, j’ai dû prendre seulement quatre week-ends de repos », raconte-t-il avec un sourire. Son travail acharné lui a permis de se bâtir une certaine sécurité financière, et c’est ainsi qu’il peut aujourd’hui se permettre de tout laisser derrière lui. Jérémy s’installe dans une petite cabane de 32 m², loin de l’agitation, dans l’arrière-pays vendéen, un lieu qu’il a conçu de manière simple mais fonctionnelle.

Vivre autrement, dans la simplicité

La cabane est modeste, sans fioritures, mais c’est exactement ce qu’il recherchait : un lieu où il pourra vivre en harmonie avec la nature. Loin de la technologie et des sollicitations constantes, Jérémy rêve désormais de devenir autosuffisant. Il envisage même de se déconnecter complètement : plus de téléphone, plus d’ordinateur portable. Un retour à l’essentiel, où la nature reprend ses droits.

S’installer dans une cabane pour vivre en paix

Le seul revenu que Jérémy aura pour subvenir à ses besoins sera celui des biens immobiliers qu’il a acquis au cours de sa carrière. Ces investissements devraient lui permettre de vivre sereinement, sans la pression des factures et des obligations.

Une nouvelle vie pleine de sérénité

Aujourd’hui, Jérémy vit le rêve qu’il avait nourri étant enfant, dans une tranquillité qu’il chérit. Sa retraite anticipée n’est pas une fuite, mais un choix réfléchi pour vivre autrement, en toute simplicité. Si certains peuvent voir cela comme une folie, pour lui, c’est une libération. Et, au fond, qui ne rêverait pas de quitter la course effrénée de la vie moderne pour retrouver une forme de paix intérieure et de liberté ?

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