À 53 ans, une femme vivant au Tatarstan, en Russie, a fait un choix qui suscite l’indignation générale : elle s’est mariée avec son fils adoptif, âgé de 22 ans. Cette union controversée a entraîné des répercussions judiciaires et sociales lourdes, notamment de la part des services de protection de l’enfance.
Une relation qui divise
L’histoire débute il y a plusieurs années, lorsqu’elle rencontre Daniel, alors âgé de 13 ans, dans un orphelinat. Touchée par le destin du jeune garçon, elle décide de l’adopter officiellement un an plus tard. Mais avec le temps, leur relation évolue et se transforme en idylle amoureuse.
« Notre relation est parfaite. Nous ne pouvons pas vivre l’un sans l’autre. Nous sommes sur la même longueur d’onde. »
C’est ainsi que la mariée a justifié son union auprès d’un média russe. Pourtant, cette relation ne passe pas auprès de son entourage ni des autorités compétentes.
Un mariage aux lourdes conséquences
Très vite, les services de protection de l’enfance sont informés de la situation. Face à cette union jugée inappropriée, ils prennent une décision radicale : la femme perd la garde de ses quatre autres enfants adoptifs. Ces derniers sont placés dans d’autres foyers ou rendus à leurs parents biologiques.
Une sanction que l’intéressée dénonce fermement. Elle souhaite récupérer ses enfants et quitter la région pour s’installer à Moscou, où elle espère pouvoir vivre en paix avec son mari et ses anciens protégés.
Un avenir compromis
Mais les autorités russes ne l’entendent pas de cette oreille. En plus d’avoir perdu ses enfants adoptifs, elle est désormais interdite d’adoption. Une situation d’autant plus difficile qu’elle souhaitait accueillir de nouveaux enfants, rencontrés lors de son travail en tant que professeure de musique dans un orphelinat.
Désormais, cette femme devra se contenter de son statut de femme mariée, tout en faisant face aux conséquences d’un choix qui choque et divise.