D’abord les Alpes autrichiennes. Puis une incursion dans celles de Slovénie, les Dolomites italiennes et la Suisse. Avant de dévaler les Alpes françaises jusqu’à Nice, de sauter dans un train en direction de Perpignan et de traverser les Pyrénées jusqu’à Hendaye. En 150 jours, Philippe Galarza vient de réaliser ‘le projet de sa vie’ : un périple à pied en solitaire long de 3000 kilomètres entre Alpes et Pyrénées, ‘au plus près de la nature’.
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‘Je suis parti des plateaux de Vienne, là où naissent les Alpes’. Un début en douceur pour se roder et entrer dans l’aventure du bon pied. ‘Je marchais sur les crêtes, ne descendant dans les vallées que pour me ravitailler. Il me fallait trouver le rythme pour durer. Une seule blessure pouvait mettre fin à l’aventure’, note le marcheur, qui a noirci un cahier du récit de ses tribulations.
Avec des jours sans, comme celui où 70 centimètres de neige ont dégringolé des cieux en plein été. ‘Impossible d’avancer ! J’avais allégé mon sac au maximum, j’étais équipé pour la montagne et l’alpinisme, pas pour la neige.’. Mais aussi des jours plus heureux, riches en rencontres parfois insolites, toujours gratifiantes. Dans l’enfer des Dolomites, de passage dans un village perdu, nouvelle rencontre. ‘L’homme s’étonnait de me voir arriver. On a discuté, sympathisé, finit par refaire le monde. Quels montagnards ! On a tout à apprendre d’eux.’
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