Un guide de haute montagne britannique propose d’emmener ses clients fortunés en 42 jours au sommet de l’Everest. Grâce à des tentes et des masques à utiliser chez soi deux mois avant l’ascension.
Pour 60 000 euros par piolet, deux fois le coût d’une ascension classique, Adrian Ballinger propose une montée express, en 42 jours, sur le toit du monde (8 848 m). « La meilleure façon de gravir l’Everest est de le faire vite, de passer moins de temps autour du camp de base et d’éviter les files d’attente à l’approche du sommet », explique le grimpeur chez lui dans la Squaw Valley, en Californie (Etats-Unis).
Son idée est de réduire le temps d’acclimatation à l’altitude qui raréfie l’oxygène, en faisant dormir ses clients dans des tentes hypobares pendant les huit semaines qui précèdent l’ascension. Ces tentes recréent les conditions de l’altitude en réduisant la pression de dioxygène dans l’air ambiant. L’organisme tend alors à s’adapter à l’air moins dense en créant plus de globules rouges. Les candidats doivent également porter chez eux leurs masques d’entraînement à l’altitude, qui réduit l’apport d’air et oblige à des inspirations plus profondes. Un médecin vérifie l’état de santé du client, notamment son rythme cardiaque et des tests sanguins.
« Ils seront en bien meilleure condition pour l’ascension puisqu’ils n’auront pas dépensé deux mois dans la montagne à monter et descendre pour s’acclimater, en perdant au passage du poids et du muscle », plaide Adrian Ballinger, un des rares Occidentaux à avoir aidé les sherpas – les porteurs et guides népalais – à fixer pitons et cordes sur la voie du sommet.
…//….
Bénéfices contestés…. Eviter la cascade de glace au maximum…. En savoir plus…..