CampToCamp dans la tourmente : la réponse de Manu Ibarra

Nous vous en parlions il y a peu de temps en relayant l’appel des ouvreurs de l’ECI 38, de nombreux ouvreurs / équipeurs / acteurs de la montagne en ont marre du système CampToCamp.

La rupture entre les professionnels de la montagne/escalade et les adeptes de « l’esprit communautaire » semble se consommer de plus en plus et le dernier épisode en date est une décision de Manu Ibarra. Sur son site web, qui regorge de ressources montagnes et escalade qu’il partageait volontiers jusqu’à présent, il a changé son fusil d’épaule :

Au vue de l’attitude du site Camp to Camp, j’ai décider de ne plus diffuser de topo de mes ouvertures. Vous êtes donc prier de me contacter directement pour que je vous donne ( sous certaines conditions) mes topos. Désolé les amis !

Ainsi, on découvre qu’il n’y a pas que les topos de couennes (à l’origine de l’appel de ouvreurs) qui posent question. Le problème est plus vaste puisqu’il s’étend également aux courses en montagnes et aux cascades de glace.

Propriété et exploitation des données au cœur du problème

Au final, les données, leur propriété et leur exploitation semblent bien être au cœur du problème. Gageons que les différents protagonistes trouveront un terrain d’entente, sans cela, c’est toute la communauté qui en pâtira 🙁

2 réflexions au sujet de “CampToCamp dans la tourmente : la réponse de Manu Ibarra”

  1. Copie ou inspiration ?
    Les auteurs de quelques nature qu’ils soient, disposent d’une protection des textes qu’ils écrivent et des croquis qu’ils réalisent. C’est le cas des auteurs de topos d’escalade, d’alpinisme, de descente de canyon et de randonnée. L’ensemble des droits qui leurs sont attachés est réuni dans le Code de la Propriété Intellectuelle
    https://www.pyrenees-pireneus.com/Bibliographie/Auteurs/AUTEUR_Droit.htm
    Par contre quelques réserves…
    Le droit des auteurs de topos guides
    Il se développe régulièrement sur certaines listes de dialogue et forums, des propos surréalistes concernant la copie, le droit des auteurs, la rédaction des topos, etc… Il convient de faire le point, au-delà de toute polémique, sur le droit et rien que le droit, à partir des textes législatifs actuels.
    https://www.pyrenees-pireneus.com/Bibliographie/Auteurs/AUTEUR_index.htm

    La même réflexion sur les excès de langage et comportement de certains usagers de la montagne y compris chez les professionnel « la montagne est à tout le monde ». Faux ! Il existe des propriétés privées à respecter y compris des falaises. Le propriétaire peut en interdire l’accès (même d’un simple sentier) et le randonneur ne peut rien dire? Ce problèmes se développe de plus en plus avec la problématique des chiens de protection dans les troupeaux ou les vaches qui bousculent ou tuent des randonneurs. Les topo de C2C ne tient jamais compte de ces observations.
    « La montagne n’est pas à tout le monde » y compris les falaises https://www.pyrenees-pireneus.com/Sports/Droit-Legislation/La-Montagne-n-est-pas-a-tout-le-monde-droit-propriete.html

    Sur mon site j’ai cette page qui ne correspond pas à ce que fait C2C : « Avertissement aux lecteurs de topos » https://www.pyrenees-pireneus.com/Bibliographie/Topos-Guides/TOPO-Avertissement.htm avec cette réserve qu’une page Web est inattaquable passé 3 mois. J’ai eu personnellement le cas d’une plaignante pas contente de ce que je disais d’elle à partir d’un rapport parlementaire. Elle a perdu 800 euros à mon profit. C’est la même chose pour les topos mis en ligne. Passé 3 mois le propriétaire ne peut rien dire.

    Manu Ibara peut ne pas diffuser les topos de ses réalisations. C’est son droit le plus total. Mais imaginer qu’ils ne soient pas copiés en les diffusant est un peu naïf. Par ailleurs, je vois sur FB des critiques de célèbres inconnus sur les réalisations et ouvertures des uns et des autres qui ne doivent pas beaucoup engager à se faire connaître dans un milieu amateur à la réflexion intellectuelle manifestement limitée.

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    • Prudence quand-même car : de la lecture des articles de loi à leur application à un cas d’espèce, il y a un monde… souvent trop vite franchi par le profanes et qui conduit à évaluer à la hâte une situation complexe et de passer ainsi à côté de la réponse. Ça me suggère l’auto-diagnostic que l’on ferait à partir du Vidal 😉

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