En 38 jours, des alpinistes français ont récolté plus de cinq tonnes de déchets sur l’Everest. Détachés de la glace à coups de piolet et descendus à dos de yak. Les « trekkers » laissent derrière eux des champs d’immondices, racontent les deux chefs du projet à « La Libre ».
Echelles, pieux à neige, tentes entières ou en lambeaux, mais aussi boîtes de conserve, bouteille d’oxygène ou batterie au lithium… La liste pourrait être encore très longue. De leur expédition de 38 jours sur l’Everest, les membres du projet « Everest Green » ont ramené 5,2 tonnes de déchets. Gérard Clermidy, Frédéric Delloye et leurs équipiers se surnomment d’ailleurs désormais les « éboueurs des cimes ». Et l’Everest, pour sa part, « mérite bien son surnom de plus haute poubelle du monde », se désole Gérard Clermidy, président de l’association française « Montagne et partage » et chef du projet Everest Green.