Comment notre corps s’adapte-t-il aux plus hautes altitudes et au manque d’oxygène ? Et si c‘était grâce à la génétique ? C’est ce qu‘étudient des scientifiques espagnols dans le cadre du projet Sherpa-Everest. Ils ont notamment suivi l’alpiniste Ferran Latorre lors de son ascension de l’Everest dans l’Himalaya.
Sur les flancs de l’Everest dans l’Himalaya, une équipe de trois scientifiques s’est installée au camp de base situé à 5400 mètres d’altitude. Sous une grande tente, elle réalise des tests sur 15 alpinistes venus du monde entier et 22 sherpas. Les échantillons de sang ont été conservés dans la glace. Les scientifiques les ont ensuite acheminés par hélicoptère vers Katmandou.
Parmi les cobayes, Ferran Latorre, un Barcelonais qui en réussissant après six essais infructueux, à atteindre le sommet de l’Everest, boucle son tour des quatorze 8000 de la planète. Un exploit des plus exigeants. Dans une vidéo où il s’est filmé au cours de son ascension, il décrit sa tente et se confie : “C’est mon chez-moi temporaire. On adapte les choses à soi-même, mais bien sûr, on passe beaucoup de temps seul et notre maison et nos proches nous manquent, il y a des moments parfois où on a un peu le cafard,” reconnaît-il.