Dans le brouillard, les alpinistes appellent au secours

Les conditions météo peuvent être la cause de nombreux drames en montagne. Les alpinistes et randonneurs ont beau en être conscients et avertis, cela ne les empêchent pas d’appeler à l’aide quand ils sont dans le brouillard. Marci les téléphones portables. Mais cette perte d’autonomie n’est – elle pas regréttable ?

Ainsi, en vacances à Châtel, un couple a entrepris hier matin une randonnée au départ du lac de Vonnes. Hors sentier, à environ 1 600 m d’altitude, le brouillard et la pluie les ont privé de tout repère. Ils ont alors appelé les secours vers 13 h 40. Après des heures de recherche, le couple de près de 70 ans a remercié la douzaine de personnes mobilisées pour les retrouver (voir article dans le Dauphinée).

Il y a quelques jours, le Dauphiné encore, annoçait le sauvetage par voie terrestre de 22 alpinistes engagés sur le Mont Blanc lorsque le brouillard les a fait paniquer et alerter le PGHM de Chamonix.
« Nous avons déclenché une opération terrestre avec les deux gendarmes en faction à Tête rousse, à 7 h 35, explique le commandant Estachi, “patron” du PGHM. Ils sont montés au dôme du goûter pour récupérer deux cordées, en plantant des fanions pour repérer le chemin. Puis ils sont allés jusqu’à Vallot pour récupérer d’autres alpinistes, qui ont suivi les jalons pour redescendre ».
« Dès que le mauvais temps s’est installé, ces gens ont perdu toute autonomie… »

Dimanche, profitant d’une accalmie, l’hélicoptère de la gendarmerie, basé à Chamonix, a pu décoller pour porter secours à une cordée de quatre alpinistes croates, perdus depuis la veille dans le secteur de la face nord du mont Blanc du Tacul. Vers 18 heures, un binôme de secouristes repartait à bord de la machine de la gendarmerie, pour tirer d’un mauvais pas deux alpinistes bloqués dans le couloir Jaeger, au Tacul, toujours selon le Dauphiné.

On ne le dira donc jamais assez : surveillez la météo !

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