Dopage sur les courses de montagne


On pensait le sport encore jeune des courses de montagne exempt de ce genre de comportement. Peu de choses à gagner et un esprit très différent de la compétition à tout prix. Pourtant il semble malheureusement que la perversion gagne sur tous les domaines.
Tricher avec soi même est-il le propre de l’homme?
Témoignage d’un courreur dépité.

Si aujourd’hui je vous écris, c’est que j’en ai marre de voir l’éthique du sport et ses grandes valeurs se perdre de plus en plus dans l’athlétisme à La Réunion.

Je suis un simple coureur qui a participé ce dimanche 15 mai au championnat de course de montagne à Saint-Paul. Je termine dans les 150 premiers. Même si on le fait pour le plaisir, ça demande un investissement énorme, tantôt financier, tantôt physique : entraînement au moins 3 fois par semaine, et au moins 3 fois par mois en montagne…

Je ne vous cache pas ma colère d’arriver sur la course du Géranium et de voir 5 à 6 coureurs issus d’un même club, dans un petit coin, fumer du zamal pendant 10 minutes à la vue de tout le monde avant le départ. Quelques mètres plus loin, un rasta, dans un autre coin, en fait de même. Je me suis amusé à prendre le départ proche de ces personnes pour voir un peu leur allure : un démarrage en sprint. Ils rigolent, plaisantent dans une côte à environ 10 %. Pour eux, c’est comme sur du plat ; mais pour moi, à côté d’eux, en manque d’oxygène, une souffrance énorme.

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