En Espagne les Picos de Europa et les monts Cantabrique envahis par les loups….

Le massif Cantabrique longtemps montré en exemple de cohabitation entre grands prédateurs carnivores (ours et loups) et bergers et leurs moutons par les associations écologistes françaises et notre Ministère de l’Ecologie, mensonges et manipulations apparaissent de plus en plus épais jours après jours.

Les Picos de Europa, montagne situé au nord-ouest de l’Espagne était dans les 1970 / 80 très prisé des français autant pour l’escalade notamment au Naranjo de Bulnes que pour la randonnée à ski. La vie y était agréable, avec un pastoralisme vivant, dans des parcs et réserves généralement bien accepté. Le renforcement de la protection sous la pression du lobbying de l’écologie profonde, les contraintes imposées y compris dans la vie quotidiennes des villageois, les interdictions de pacage et les obligations de changement de pratiques pastorales en abandonnant les ovins pour des bovins souvent inadaptés, ont accéléré la désertification des vallées et l’ensauvagement des montagnes engendrant dans de nombreux endroits des incendies gigantesques en même temps que la prolifération des ours et des loups.

Il n’y a jamais eu de cohabitation acceptée

En matière environnementale, les préceptes de la dictature franquiste n’ont guère changé. L’écologie s’impose à l’homme qui devient, de fait, un intrus dans son espace de vie. Le piégeage devient un sport local. On y attrape autant les sangliers que les ours ou les loups. Si l’ours est relativement contenu, il n’est guère accepté. Quant au loup il est une vraie calamité. Les revendications et les manifestations d’éleveurs se succèdent. Le problème est que les contraintes antérieures ont considérablement réduit le nombre d’éleveurs en même temps que la montagne s’ensauvageait la rendant bien moins attrayante que ce que nous avons connu il y a 40 ans. Le tourisme de masse s’y est développé pour randonner sur des sentiers… bétonné jusqu’à quelques belvédères aménagés comme aux lacs de Convadonga ou un parc animalier assez minable ou se trouvent 2 ours en cage.

Depuis plusieurs mois, les éleveurs se battent, comme en France, pour obtenir le droit de défendre leurs troupeaux avec un déclassement du loup dont la quantité a largement dépassé les limites du tolérable depuis plusieurs années. Mais comme en France, les éleveurs ne sont pas écoutés ou, au mieux, roulés dans la farine pour faire passer le temps.

Une telle situation n’est pas nouvelle et concerne de nombreux pays européens. Jusqu’à quand les éleveurs, bergers et habitants des vallées vont-ils tenir face au dédain dont ils font l’objet non pas au nom de la biodiversité, de la protection de l’environnement ou du développement durable mais au nom d’une idéologie sectaire ayant pour ligne de mire le contrôle des territoires, leur ensauvagement par le départ des habitants en utilisant seulement deux espèces emblématiques : l’ours et le loup.

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