Forêt – Rnvironnement – Sale temps pour l’ONF

La Cour des comptes a rendu publique le 24 septembre 2014 ses observations (dont 5 recommandations) sur la gestion de l’Office national des forêts (ONF), accompagnées des réponses du Premier ministre et du directeur général de l’ONF. C’est la première fois que la Cour publie un rapport particulier sur une entreprise publique, en application des dispositions introduites dans le code des juridictions financières (CJF) et on n’est pas déçu !
A la lecture de la soixantaine de pages du rapport, le moins que l’on puisse dire c’est que la situation financière de l’ONF, qualifiée de ‘préocupante’, est plutôt catastrophique. Le Journal de l’Environnement n’hésite pas à qualifier la situation de «gabegie». Dans le secteur privé, de tels bilans conduiraient certainement à une cessation d’activité ! «La trésorerie fortement négative de l’ONF l’amène à solliciter des autorisations d’emprunt à court terme à hauteur de 400 millions d’euros» indique la Cour des comptes. Et la situation ne va pas s’arranger: le Gouvernement annonce une réduction de 20 millions d’euros de la subvention exceptionnelle accordée par l’État à l’ONF’.
Une pierre de plus dans le jardin de ceux qui pensent qu’il faut se mobiliser pour sauver les forêt de la privatision (dont de nombreux forestiers de l’Office qui manifestaient hier).

Sur le portail d’information de la TL²B et de laTL²Bleau, il a souvent été souligné les erreurs de gestion de l’ONF, son manque de moyens pour accomplir sa mission de service publique (il gère quand même 1/4 de nos forêts) et les impacts que cela a tant pour nos forêts que pour leurs personnels.

Le rapport de la Cour des Comptes

L’article de la TL²B+

Photo GC/TL2B

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