Je suis amoureuse d’un lustre : elle se définit comme objectophile et personne ne semble la comprendre

L’amour prend parfois des formes inattendues. Pour Amanda, une Anglaise originaire de Leeds, la romance ne se vit pas avec une personne, mais avec un objet. Elle est tombée amoureuse d’un lustre et revendique fièrement son identité d’objectophile, une orientation méconnue et souvent incomprise.

Une attirance pour les objets depuis l’adolescence

Amanda explique que son attirance pour les objets s’est manifestée très tôt :
« Je suis d’abord tombée amoureuse d’une batterie quand j’avais 14 ans. Plus tard, j’ai eu des sentiments pour le drapeau américain et la statue de la Liberté. »

Avec le temps, cette inclination s’est renforcée, jusqu’à sa rencontre avec Lumière, un lustre ancien découvert sur eBay. Originaire d’Allemagne, cet objet l’a immédiatement séduite par son énergie, son esthétisme et ses ondes positives.

Une relation qui la comble de bonheur

Elle se définit comme objectophile

Amanda décrit son amour pour Lumière avec une passion sincère :
« Il est amusant et beau. Il a 100 ans. Il est symétrique et ses cristaux scintillent de manière hypnotique. »

Elle apprécie particulièrement le contact avec l’objet, caressant régulièrement ses éléments décoratifs et contemplant la lumière qu’il diffuse. Pour elle, cette relation est source de joie et d’épanouissement.

L’incompréhension du regard des autres

Elle se définit comme objectophile et personne ne semble la comprendre

Bien que convaincue de la sincérité de ses sentiments, Amanda fait face à une forte incompréhension de son entourage. Beaucoup ont du mal à accepter son attachement à un objet inanimé.

« C’est difficile car personne ne me comprend. Les gens me jugent sans chercher à connaître mon histoire. »

Malgré les critiques, elle reste déterminée à faire entendre sa voix et espère que son témoignage aidera à mieux faire connaître l’objectum-sexualité.

Un message d’ouverture et d’acceptation

Personne ne semble la comprendre

À travers cette interview, Amanda souhaite défendre la diversité des orientations amoureuses et encourager la tolérance :
« Je veux ouvrir les yeux des gens, pas seulement sur l’objectum-sexualité, mais aussi sur toutes les formes de différences. Ce qui compte, c’est d’être heureux et en paix avec soi-même. »

Elle reconnaît cependant que les mentalités évoluent lentement :
« Les gens sont plus ouverts qu’avant, mais il reste encore du chemin à parcourir. »

Si elle vit aujourd’hui pleinement son amour avec Lumière, Amanda ne ferme pas totalement la porte à une relation humaine. Elle confie avoir déjà eu deux histoires d’amour avec des personnes, bien que son attirance pour les objets soit restée une constante dans sa vie.

Que son histoire puisse intriguer ou surprendre, Amanda l’assume pleinement : aimer, après tout, ne devrait jamais être une question de normes imposées.

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