Le cas Ueli Steck ou la difficile question de prouver ses exploits en alpinisme

Les « Piolets d’or », les Césars de la montagne, reviennent à Grenoble cette semaine au moment où le monde de l’alpinisme s’interroge sur la véracité des performances de son icône, le Suisse Ueli Steck. Des doutes ont été soulevés à propos de son ascension de la face sud de l’Annapurna.

De plus en plus, l’alpinisme subit la culture de la performance et la pression du chronomètre. C’est ce qu’explique Antoine Chandellier, journaliste spécialiste montagne au Dauphiné Libéré : « C’est un peu le souci de l’alpinisme qui arrive au bout de son histoire. Tous les sommets ont été grimpés, l’exploit change donc de nature, on rajoute la difficulté, on fait l’ascension par la face nord, puis en solo, puis en hiver. Et une fois que tout cela est fait, il reste…. le chronomètre ».

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