Indispensable ou inutile ? Le certificat médical annuel de non contre-indication à la pratique d’un sport fait débat. Alors qu’il serait question d’allonger sa durée de validité, le point sur une obligation instaurée en 1999.
Un quart de la population limousine, licencié dans un club affilié à une fédération sportive, est susceptible d’avoir besoin d’un certificat médical de non contre-indication à la pratique sportive. Sans compter tous ceux qui s’adonnent à une activité physique en milieu scolaire, dans un centre municipal, une salle de fitness ou au sein d’une association. Ce sont donc des milliers de personnes qui sollicitent chaque année, dans la région, leur médecin traitant pour établir un certificat médical. À tort ou à raison ? Septembre, mois de rentrée sportive, correspond en tout cas à un pic des demandes.
Ce certificat est annuel… pour l’instant. Car il serait question, sur le modèle anglo-saxon, de porter la durée de validité des certificats médicaux à deux ans pour les enfants et à cinq ans pour les adultes de moins de 40 ans ne présentant pas de problème de santé, afin de « faciliter l’accès aux sports pour tous ».
Moins régulier, l’examen serait néanmoins plus approfondi : trente minutes, avec électrocardiogramme. La proposition, avancée par l’ancienne ministre des Sports, Valérie Fourneyron, fin 2013, devait être effective en cette rentrée 2014. Ce n’est pas le cas mais l’idée resterait d’actualité malgré les divers remaniements ministériels et le débat qu’il a suscité dans le milieu médical.