A l’heure de bouleversements majeurs liés au changement climatique, des scientifiques projettent pour la première fois l’évolution d’un massif montagneux : le Mont-Blanc.
Dès sa conquête au 18ème siècle, le Mont-Blanc est un terrain d’expérimentation et de découvertes. Héritiers de cette belle histoire, l’Atlas du Mont-Blanc met en lumière le résultat d’un travail scientifique rigoureux dans lequel les plus importants laboratoires de recherche en biodiversité, glaciologie et climatologie des Alpes françaises, suisses et italiennes se sont impliqués, sous la coordination du Centre de Recherches sur les Ecosystèmes d’Altitude basé à Chamonix.
L’Atlas projette l’évolution des écosystèmes et des glaciers en fonction de modèles climatiques passés et futurs. Trois pays, un espace de 700 km², la modélisation de l’évolution de plus de 150
plantes et 4 glaciers, une base de donnée recensant 152 études menées par 65 institutions différentes, des cartes modélisées avec une précision de 10m, bref, un projet scientifique de haute volée !
Autre spécificité de l’Atlas : l’ambition, dès sa conception et sans rien concéder à la rigueur scientifique, de partager les résultats et la démarche scientifique avec le grand public via un site internet.
Le Centre de Recherches sur les Ecosystèmes d’Altitude
Entre recherche et éducation à l’environnement, le CREA est une association de recherche basée à Chamonix avec pour objet l’étude des milieux de montagne et leur biodiversité. Si le CREA ne s’implique pas directement dans la gestion de l’environnement, il en construit les bases scientifiques et les rend accessibles à tous.