Le PNC n’oublie pas que l’escalade constitue une activité importante pour ses visiteurs. Dans un bel article, il résume l’histoire de notre sport dans ce lieu mythique qui a vu passer les plus grands noms de l’escalade française dont Gaston ou Georges par exemple. Par ailleurs, le CAF a pu négocier avec les mairies du 9ème et 10ème arrondissements l’ouverture prochaine d’un nouveau site d’hébergement à Firmigny.
En effet, la première étape vient d’être franchie pour la création d’un site d’hébergement, en zone d’adhésion du Parc national des Calanques, par le Club Alpin Français. C’est à Luminy dans les murs d’une batisse appartenant à la Ville de Marseille. Le Conseil des 9° et 10° arrondissements vient de voter la mise à disposition par bail emphytéotique !
L’ESCALADE ET LES CALANQUES : UNE HISTOIRE D’AMOUR
Que les Calanques aient eu leurs amoureux depuis longtemps, cela ne fait aucun doute. L’histoire « officielle » débute avec la création en 1875 de la Section de Provence du Club Alpin Français. En 1897, la Société des Excursionnistes Marseillais voit le jour. L’acte de naissance de l’escalade correspond à l’ascension en 1879 de la Grande Candelle par Francis W. Mark, vice-consul britannique à Marseille.
Pendant un demi-siècle, les motivations des pionniers rejoignent celle de l’alpinisme classique. Aussi incongru que cela puisse paraître pour un massif de dimension réduite, l’histoire prend une tournure alpine : on commence par la « conquête des sommets », on explore les endroits vierges. Ainsi le Val Vierge n’est découvert qu’au tournant du XX° siècle car même par le bas, le fameux Pas du Rocher Club (l’œil de Verre) est inaccessible au plus commun des marcheurs ! Quant au Devenson, réservé aux seuls pêcheurs, il faut attendre 1920 pour en découvrir l’accès pédestre…
En 1936, un jeune postier marseillais est l’auteur d’un véritable coup de théâtre : avec un nombre réduit de pitons, Henri Barrin vient à bout de la rébarbative face nord du Rocher des Goudes…
Que les Calanques aient eu leurs amoureux depuis longtemps, cela ne fait aucun doute. L’histoire « officielle » débute avec la création en 1875 de la Section de Provence du Club Alpin Français. En 1897, la Société des Excursionnistes Marseillais voit le jour. L’acte de naissance de l’escalade correspond à l’ascension en 1879 de la Grande Candelle par Francis W. Mark, vice-consul britannique à Marseille.
Pendant un demi-siècle, les motivations des pionniers rejoignent celle de l’alpinisme classique. Aussi incongru que cela puisse paraître pour un massif de dimension réduite, l’histoire prend une tournure alpine : on commence par la « conquête des sommets », on explore les endroits vierges. Ainsi le Val Vierge n’est découvert qu’au tournant du XX° siècle car même par le bas, le fameux Pas du Rocher Club (l’œil de Verre) est inaccessible au plus commun des marcheurs ! Quant au Devenson, réservé aux seuls pêcheurs, il faut attendre 1920 pour en découvrir l’accès pédestre…
En 1936, un jeune postier marseillais est l’auteur d’un véritable coup de théâtre : avec un nombre réduit de pitons, Henri Barrin vient à bout de la rébarbative face nord du Rocher des Goudes…
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