L’été 2010 est l’occasion pour Le Point.fr de vous inviter à gravir l’Everest. Chaque semaine, nous vous proposons d’emboîter les pas de l’expédition Trek on line, partie à l’assaut du toit du monde en mai 2010.
L’Everest fait toujours rêver, malgré les nombreuses tragédies qui s’y sont déroulées, malgré les critiques de certains grimpeurs jugeant le toit du monde de faible niveau technique. C’est vrai qu’il n’est pas nécessaire d’être un alpiniste chevronné au sens noble pour s’attaquer à l’Everest : des cordes fixes équipent la voie jusqu’au sommet. Mais ce n’est pas pour autant une promenade de santé. Le défi est très difficile, même avec prise d’oxygène.
Gravir l’Everest est un projet tellement grandiose que seule une foi infaillible permet de le réaliser. C’est aussi un projet dangereux : au-delà de 7.500 mètres, on franchit ce qu’on appelle la ‘zone de la mort’, que personne ne devrait dépasser. Beaucoup de prétendants ont fait fi du danger, risquant leur vie sur ce tas de cailloux. Pourquoi aller sur l’Everest ? Parce qu’il est là, répondait l’alpiniste Georges Mallory. Parce que c’est aussi le point le plus haut de la Terre, qui, implacable, attire les rêveurs d’altitude.
Photo de l’expédition argentine du bicentenario sur le sommet de l’Everest