Le sujet était dans l’air depuis quelques années, inspiré par l’expérience suisse. Il a fini par s’imposer suite à plusieurs hivers meurtriers et l’implication des fédérations de pratiquants ou de guides de haute montagne. Notamment lors de la saison 2014/2015 (45 morts) où, à la demande du secrétaire d’Etat aux sports Thierry Braillard, des groupes de travail avaient abouti à 19 propositions pour améliorer la prévention des accidents par avalanches.
C’est désormais acté : les démarches entreprises auprès de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) se sont concrétisées par l’identification des pentes supérieures à 30°, propices aux départs d’avalanche en période d’instabilité, sur les cartes numériques. Ce paramètre, est avec le niveau de risque d’avalanche, à partir du risque 3 (marqué) et la taille du groupe, un seuil clé dans la méthode dite du 3 par 3 permettant d’appréhender la conduite de sorties en ski de randonnée ou en hors-piste.