Au Népal, les Sherpas sont hautement considérés notamment pour leur force, leur loyauté, leur empressement, leur bonne humeur et leur joie de vivre même dans les conditions les plus difficiles. Mais ce qui les caractérise le plus, c’est leur incroyable résistance au manque d’oxygène. Une étude récente nous permet aujourd’hui d’y voir un plus clair.
Au Népal, les Sherpas ont démontré une capacité d’ouverture au changement peu commune : l’isolement géographique ne les a en effet jamais empêchés d’être réceptifs aux influences extérieures, comme la culture de la pomme de terre importée par les Britanniques dans l’Himalaya ; l’introduction de l’iode qui a permis d’éradiquer le goitre fort répandu dans le pays avant les années 1960 ou encore le mountaineering et le trekking qui ont donné naissance à l’écotourisme. Mais ce qui distingue particulièrement les Sherpas, c’est leur incroyable capacité d’adaptation à leur environnement. La physiologie des Sherpas de l’Himalaya a en effet évolué pendant des milliers d’années pour les aider à devenir des alpinistes pratiquement « surhumains » guidant et aidant celles et ceux qui cherchent à gravir les hauteurs extrêmes du mont Everest.