Éleveurs-gardes du Parc National des Pyrénées, tension extrême

Depuis le début de la saison d’estives – et au gré des attaques d’ours – les relations sont tendues entre les éleveurs et les agents du Parc national des Pyrénées. En jeu, les indemnisations des dégâts d’ours.


Tendues, acérés comme les griffes de l’ours ou les serres du vautour, voilà l’état des relations entre les éleveurs et les gardes du Parc national des Pyrénées en cette période d’estives. Plus les prédations se multiplient et plus le climat devient irrespirable. Il ne fait pas toujours bon être garde du PNP en ce moment. Du côté des éleveurs, on dénonce « l’arrogance », des agents du parc chargés de constater les dégâts sur le bétail.


« On aimerait qu’ils soient un peu plus en accord avec nous, qu’ils nous fassent confiance au lieu de mettre nos paroles en doute », indique Raymond Bayle, président de la commission syndicale de Barèges.


« C’est vrai que les relations entre éleveurs et gardes du Parc sont tendues. Chacun son métier. Chacun défend sa peau », estime Jean-René Laplagne, éleveur, victime d’une attaque d’ours le 30 juin dernier. Et de confier cependant que « le constat, cette fois, s’est bien passé ».


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