Loup : « La vie est un enfer » pour les bergers des Alpes

Dans son numéro du 8 février dernier, Nadine Massat dans ‘L’Espace Alpin’, nous livre le témoignage émouvant d’un couple de bergers avec leurs deux enfants. Nous ne pouvons pas dire qu’à la base ce couple était hostile à l’ours : ils ont participé au programme Pastoraloup de FERUS. Par ailleurs, tout l’été, ils vivent à l’alpage avec leur troupeau et ils respectent les mesures de protection préconisées par l’ONCFS et les mouvements écologistes.

Quand Caroline arrive dans le hameau d’Esparron la Bâtie, au cœur du massif des Monges, à 1 200 m, dans les Alpes de HauteProvence, c’est l’été. Elle a 20 ans. Cette étudiante en biologie à Bordeaux a décidé de passer quelques temps sur les estives de la famille Ailhaud au titre d’éco volontaire du Groupe Loup France (aujourd’hui FERUS). La problématique du loup l’intéresse ; elle veut comprendre et se rend donc sur le terrain avec la foi du charbonnier‘.

Dix ans plus tard, la même Caroline à la recherche de la nature sauvage parle à Nadine Massat : ‘La vie ici est un enfer‘ lance-t-elle, l’œil noir. ‘Je n’ai plus de vie de famille, noussommes épuisés et je tremble chaque jour pour mes deux enfants que je ne peux tout de même empêcher de sortir de la maison. Financièrement, c’est la catastrophe. Mon espoir de m’installer à mon tour est parti en fumée. Pire : je songe sérieusement à partir‘.

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