Des élus du littoral critiquent ce nouveau type de randonnée pédestre. Les embouts métalliquesde certains bâtons détruiraient les sentiers côtiers.
« À la montagne, ça passe encore, mais pas en bord de mer. » Yvon Bonnot, président de l’Association nationale des élus du littoral (Anel) et maire de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), se bat contre les dégâts de la marche nordique depuis 2010. Ce type de randonnée est en plein essor. Plus dynamique et sportive que la classique, elle se pratique à l’aide de deux bâtons de marche.
Avec leur appui au sol, ils améliorent la propulsion des randonneurs et diminuent la fatigue. Mais les embouts pointus en acier qui équipent certains bâtons sont dans le collimateur de plusieurs élus. Rien de tel pour dégrader le paysage, selon eux.
À Perros-Guirec, c’est surtout sur le sentier des douaniers, le long de la côte de granit rose, que les marcheurs nordiques se donnent rendez-vous. Une des plus belles façades maritimes de Bretagne, fréquentée par quelque 800 000 visiteurs chaque année.