Récit par Maxime Bellemin :
‘ Vendredi dernier, mon premier mail du matin m’arrive d’une préfecture. Il me confirme mon envie de milieu de semaine: aller commettre une petite infraction aux règles de l’air pour 300m que je justifierai par le différent frontalier Franco-Italien. Je vous raconterai une autre fois mon expérience de l’administration française qui malgré moult dossiers et démarches me donne un avis défavorable pour la réalisation d’un vol qui pourtant respecterait toutes les réglementations possibles et imaginables. Mais j’ai juste eu le tort de demander l’imprimatur de l’État pour être sûr de mon coup. Quand ce n’est pas la loi qui nous empêche d’entreprendre, heureusement que nos fonctionnaires sont là pour veiller à la sécurité des personnes et des biens. Mais qu’attendent-ils donc pour interdire aux voitures de circuler et aux avions de décoller, cela me parait bien trop dangereux ces activités! Bref, je prends la route pour le grand air de Chamonix et son Mont-Blanc sur lequel David avait été le premier à se poser il y a 9 ans.’
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