Montagne – Alpinisme – Premier bilan des actions de prévention menées auprès des alpinistes candidats au Mont-Blanc

Selon un communiqué de presse de la Préfecture de Haute-Savoie…

Depuis le début de l’été, les gendarmes du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) on assuré 27 jours de présence sur l’itinéraire de la voie normale du Mont-Blanc. Les deux gendarmes postés sur le site de Tête Rousse sont allés à la rencontre des alpinistes afin de :

– les informer sur la législation existante (interdiction de bivouaquer en dehors de l’espace aménagé de Tête Rousse)

– leur délivrer des messages de prévention (préparation d’une course en haute-montagne, équipement nécessaire, conditions météorologiques, obligation de réserver sa place au refuge du Goûter…)

Les 50 à 100 personnes rencontrées chaque jour étaient correctement équipées et connaissaient dans leur quasi totalité la réglementation en vigueur. Le PGHM n’a d’ailleurs observé aucune tente montée sur l’itinéraire d’accès au Mont-Blanc (les alpinistes qui choisissent de camper effectuent l’ascension en aller-retour depuis Tête Rousse).

Ce premier bilan très positif atteste de l’efficacité de ce dispositif initié en 2013 afin de protéger le site du Mont-Blanc des excès de la forte fréquentation (20 000 candidats à l’ascension chaque année et jusqu’à 400 départs journaliers en période estivale). Le 15 mars 2013, le préfet de la Haute-Savoie, en concertation avec tous les acteurs du milieu montagnard, avait en effet adopté un plan global d’actions permettant de concilier les principes de liberté en montagne et le respect des réglementations existantes.

Concernant l’accès par l’itinéraire des trois monts, le PGHM a effectué quelques interventions au mois de juin au col du midi, avant d’être relayé par l’ambassadeur de la commune de Chamonix (posté au départ du téléphérique de l’aiguille du midi). Aucun démontage de tente n’a du être opéré au col du midi.

SITE D’INFORMATIONS DÉDIÉ À L’ASCENSION DU MONT BLANC

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