C’est une solution durable qui doit être recherchée pour la route de la haute vallée de la Romanche.
Tombera, tombera pas. Depuis plusieurs semaines, entre 100 000 et 500 000 mètres cubes de roches, environ deux fois plus en masse, jusqu’à un million de tonnes, glissent du versant nord de la vallée de la Romanche à la hauteur du lac artificiel du Chambon exploité par EDF. Dix, 20 centimètres par jour, la masse descend. Elle s’approche du point de bascule.
Qu’elle tombe, c’est la solution, naturelle. Cela purgerait la montagne, libérerait le poids qui fait plier le tunnel qu’il serait possible de dégager.
L’imminent n’arrive pas. La montagne a ses secrets que les capteurs, les sondes, les géologues et les ingénieurs ne percent pas. Le Département de l’Isère qui met justement en avant sa responsabilité, qui l’en blâmerait, protège les usagers et ceux qui devraient intervenir sur le chantier.
Les solutions relatées par des habitants sont au nombre de trois, qui viseraient à provoquer ce que la gravité tarde à faire. Il faudrait accélérer la chute.
Solution une, pousser la masse avec des engins de chantiers solidement arrimés pour ne pas dévaler avec la masse rocheuse.
Solution deux, des explosifs ? Difficile de placer des charges dans une masse instable en mouvement, même depuis des hélicoptères.
Troisième solution: la solution hydraulique qui consisterait à charger en eau la masse pour l’alourdir et la faire glisser…
Les naufragés du Chambon
Nous en sommes tous là: les enfants, les personnes agées, les marcheurs, les malades, les sociopro du tourisme…
Pour ton courage, ton franc parler, ton authenticité, la justesse du ton, le choix des mots: MERCI !
Le Collectif du Chambon salue ton témoignage….
Un auto- témoignage simple sans ambition et sans prétention pris sur le terrain…
Posted by Seb Louvet on samedi 27 juin 2015
Photo : Refuge de l’Alpe de Vilrar d’Arene @montagne-Oisans